samedi 17 octobre 2009

Laila Ghofran - ليلى غفران


Bonjour très chère, LAILA GHOFRANVraiment je suis incapable de décrire une aussi belle voix celle de LAILA GHOFRAN, c'est dur de parler d'une incroyable chanteuse, une star de la chanson arabe, ayant une très douce voix, prononçant des paroles de chansons à faire rêver avec beaucoup de tendresse, d'amour et des expressions passionnantes.Je ne cesse de vous admirer très chère LAILA, alors merci merci, un grand merci pour tout ce que vous avez apporté à la chanson arabe de merveilles, je vous souhaite longue vie pleine de joie, d'amour et de gloire!!!Mes salutations, Bousaidi SALEM, TUNISIE ( Sousse ).
Dans la nuit de Vendredi à Samedi 18, j'ai passé sur Télé Dubai qui passait votre Récital un réel moment de Bonheur comme il y en a peu dans cette vie; Merci milles fois (elfi mahbrouk).J'habite Paris et je suis né à tunis et donc sensible à la musique arabe. Mon Pays d'origine à changé; comme dévasté par une catastrophe atomique et c'est vous et votre voix qui réveillez mes souvenirs.Merci LeilaAntoine Lo negro

Rajae Belemlih - رجاء بالمليح


RAJAE BELMLIH RABBI YARHAM'HA !!! Une voix belle, mielleuse, ensorcelante et unique alliée à son niveau intellectuel, son intelligence, ses compétences professionnelles et à son très beau visage !! Ce tout a fait d'elle une Unique Rajae et Belmlih comme ses noms et prénoms le portent si bien !! Ses choix des paroles et des musiques sont une preuve de professionnalisme et que Cette grande Dame mérite et méritera que : Rahma, Respect, Reconnaissance de son talent !!Qu'elle repose en Paix !Que tous ceux qui l'ont aimée lui fassent une prière !
Rajae! Cette belle et douce voix qui fait rêver. Elle a quitté le monde si tôt mais certainement ses apports à la chanson marocaine resteront gravés pour toujours dans la mémoire de ceux qui ont l'oreille fine. Une voix chassieuse. Quand je l'écoute, j'ai l'impression de m'isoler de la vie de chaque jour, oublier le monde et les soucis. Elle a toujours choisi de chanter une musique douce et des paroles triées sur le volet.
Bonsoir, je tiens à dire à propos de la défunte Rajae Belemlih que Dieu repose son âme dans son saint paradis, qu'elle était une très grande chanteuse marocaine avec une très belle voix et une beauté féminine particulière aussi.J'aime beaucoup ses chansons qui resteront toujours marquées dans la mémoire de tous ceux et celles qui l'aime.

Sofia Marikh - صوفيا المريخ


Behhhh je voulais juste te dire que t'es superbe Sofia je te souhaite une très bonne continuation je te félicite pour ton album et précisément la chanson de'' isalni'' ana je t'adore Sofiaaaa. Franchement une fois l'entendre, spécialement cette chanson je sens que du bonheur, ça donne vraiment envie de danser... Croyez-moi elle est superbe cette fille je l'adore trop. Je veux aussi passer mon salut à tous les marocains surtout à mon papi que j'adore bezzzaaaaafffff.

Aziza Jalal - عزيزه جلال


Biographie de Aziza Jalal
Aziza Jalal a commencé à chanter à l'âge de 14. Encouragé par sa famille, elle a commencé sa carrière en participant aux expositions de talent. Sa apparition à la télévision était dans l'emission « Mawaheb ».
En peu de temps, Aziza Jalal, comme elle est connue au Maroc, est devenu l'un des principaux noms dans son pays d'origine. Ses travaux plus connus incluent « Halakt oyouni hna wa hnak ».
Les ambitions d'Aziza se sont prolongées au delà du Maroc déplacé à Dubaï et puis l'Egypte pour booster sa carrière.
Commentaires sur Aziza Jalal
Mes salutations madame Aziza Jalal.En vous écoutant sur medi1 une certaine nuit, vous m'avez marqué à vie, je me souviens que j'étais angoissé cette nuit la et en vous par accident sur la radio, après quelques secondes d'écoute mon angoisse a disparue et mon âme devenue remplie d'affection que dégage votre très belle voix, et je suis depuis, amoureux de votre musique, qui me donne que de bonheur. Par ce petit message, je voudrais vous manifester ma reconnaissance, gratitude et respect. Longue vie à vous et mille merci pour tout ce que vous faite.mourad.TMechtras. Tizi-ouzou
Madame Aziza Jalal, j'ai découvert vos chefs d'oeuvres que récemment grâce à ma mère et je découvre là de sublimes, de splendides chansons qui me font voyager à chaque fois que je les écoute.Sachez une chose Madame, votre sourire, votre timidité, votre humilité font de vous la Femme marocaine du siècle. Vous êtes l'ambassadrice du Maroc dans le monde. C'est ainsi que j'espère trouver ma future épouse. En tout cas vos chansons traverseront les différentes générations, j'en suis convaincu !Que Dieu vous garde !Abdelillah de Azrou (Maroc).
J'ai connu Aziza Jalal très tôt dans ma vie, car je dois être de sa génération. J'étais très malheureux quand elle a quitté la scène. Je comprends son choix mai j'ai envie de dire quelque chose :Puisqu' elle n'a surement pas le droit de chanter sur l'amour, elle peut néanmoins exceller dans la chanson religieuse. C'est mon souhait pour que ses fans puissent la redécouvrir à nouveau et je suis certain qu'elle ne trouvera pas la moindre difficulté à reconquérir les coeurs de ses fans qui se comptent par milliers voir par millions....

Samira Said - سميرة سعيد


Biographie de Samira Said
Cela faisait presque 30 ans que Abdel Halim déclara une fois que cette fillette deviendra un jour une star fameuse dans le monde arabe . Elle a connu des grands succès avec des chansons marocaines tel que wa3di, sidi oula bihiri, fayetli sheftak, kifesh fata7t galbi, Bitaqat 7ob.. Cette fillette qui chantait avec assurance devant les caméras de la télévision marocaine il y a une trentaine d'années dans le cadre de la célèbre émission de variétés " Mawahib ", ne pouvait ne pas avoir davenir florissant. Son talent sautait aux yeux, même des non-avertis les solliciteurs du monde musical eux, misaient avec certitude sur cet espoir. Ils ne seront pas démentis. Loin de là.
Samira Said, exigences de la scène obligent, a fait plus que marquer. Elle s'est hissée, à force d'acharnement, au premier rang des stars de la chanson arabe, et y demeure depuis des années renforçant à chaque nouvel album une position quelle ne semble pas prête de quitter.
Le chemin semble avoir été tracé de tous temps. Des premiers pas prometteurs, des rencontres marquantes, notamment celles de Baligh Hamdi, Abdelwahab, Mohamed El Mougi, Sayed Mekaoui ainsi que Faïza Ahmad et son mari Mohamed Soltan, et voilà Samira qui débarque au Caire, forte d'un immense talent et des encouragements de ceux qui avaient cru en elle.
Après un passage au conservatoire, ce sont les premières oeuvres. Son amie Faïza Ahmad demanda de Mohamed Soltan de signer deux chansons pour Samira c'étaient " El 7ob elli Ana 3aycheh " et " Eddounia Kedah " qui, même si elles ne furent pas de grands succès, permirent à Samira desquisser ses premières marques sur la scène de la musique arabe.
La rencontre avec Baligh Hamdi allait enrichir considérablement le répertoire de la jeune marocaine. Ce seront coup sur des chansons que lon fredonnera partout dans le monde arabe : "Ben lif", "sayidati sadati", "malich 3enwan", "akher hawa".
Les ponts n'ayant jamais été rompus avec Mohamed Soltan, les retrouvailles se solderont pas "Hikaya", "Methaya'li" et "Ellila deh" Kassid yakoulouna "3anni kathiran"
Pourtant, le tube explosif que présageait le talent de Samira n'était pas encore au rendez-vous. Ses collaborations avec de grands noms qui donnèrent certes des titres aussi appréciés comme Mohamed El Mougi par ya dam3iti haddi, Khaled el Amir par choft 7abibi, Helmi Bakr par Ech gab li gab", "lilet el ouns", "amrak 3ajib", "men ghir sabab" , mais le grand coup, celui qui allait vraiment faire la différence, tardait à venir.
C'est Baligh Hamdi qui enfin propulsa Samira au firmament. La merveilleuse chanson " 3allemnah el Hob ", quelle la présenta comptant pour le festival des layali al télévision au Caire en 1983.
Le coup d'envoi était donné. Samira, désormais super star, continuera sur sa lancée avec Baligh Hamdi accumulant des succès comme "ketr al kalam", "asmar malak" et "malak moch zay 3awaydak".
Gamal Salama, quant à lui, lui donna la bombe "Al gani ba3d youmin" qui embrasa longtemps les Hit parades. Le nouveau couple ne s'arrêtera pas en si bon chemin et larguera une autre bombe sur la scène : "moch7atnazel 3annak abadan".
Après cela, Samira et après ces grands succès n'avait plus rien à prouver en Egypte. Un autre défi se profilait que la position de la super star ne lui permettait pas d'occulter. Elle fera cap sur le Golfe où elle travaillera avec les plus grands : Talal meddah, Abderrab Idris, Seliman El Malla, Youssef Mahana et enrichira son répertoire de titres comme "Ya ebn al Halal", "tisaddeg, Hatouli 7abibi", "sindibad", "ghariba", "A7ad sa'al Aani".
Les vents soufflant désormais en faveur de la chanson moderne légère, un coup de gouvernail s'imposait. Samira le fera en temps opportun, se tournant vers des jeunes compositeurs pleins de talent comme Salah Charnoubi, Riadh Hamchari, Mohamed Dhia'a signalant des albums tel que Ensani, Khayfa, 3ach2a, Enta 7abibi, Kol de echa3at, 3al bal, rou7i et Lila 7abibi D'autres en ont été pour leurs frais. Mais pour Samira, le succès est encore une fois au rendez-vous. Et enchaallah elle continue ses succès pour rester sur le top ! Toujours sur le top.

Abdelwahab Doukkali - عبد الوهاب الدكالي


Photos de Abdelwahab Doukkali

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Biographie de Abdelwahab Doukkali
Abdelwahab Doukkali ou Doukali est un chanteur marocain
Commentaires sur Abdelwahab Doukkali
J'ai l'occasion de rencontrer Abdelwahab Doukkali à sa sortie de l'aéroport de Montréal à un moment où Je ne m'attendais pas. Il avait son luth sur le charriot. Je lui ai dit qu'il est mon chanteur préféré et que j'écoutais ses chansons régulièrement. Il m'a dit qu'il va donner des spectacles à Ottawa. Malheureusement je n'ai pas pu aller.Le spectacle qu'il a donné à l'occasion de 50e anniversaire de sa 1ere chanson était une occasion de voir ce grand de la chanson marocaine et arabe avec son public qui aime les chansons authentiques et la belle musique.Le répertoire des chansons de Abdelwahab Doukkali est très large. Il est très créatif. Quand j'étais jeune, je trouvais ses chansons comme si elles sortaient de la normalité et de l'ordinaire toujours avec une touche musicale que seul Abdelwahab Doukkali en avait le secret.Des chanteurs d'un tel calibre méritent notre respect. J'espère Longue vie à Abdelwahab Doukkali. Nous t'aimons du fond de notre cœur.
Cher Abdelwahab DoukaliJe me permis de t'adresser ce massage d'une manière modeste et familiale.Premièrement parce que tu es modeste et tu fais partie de chaque foyer marocain. J'ai écouté tes chansons depuis mon jeune âge et je continue de les écouter sans aucune lassitude.Je me souviens quand j'ai été gamin, je m'amuser avec mes copains dans les rues de Casablanca à t'imiter et que chacun de nous faisait de son mieux pour être le meilleur « Abdelwahab Doukali ».Dans toutes tes chansons, il y a une chose qui m'a toujours intriguée, c'est ta façon de jouer le « luth ». Surtout les mélodies du fond les plus faibles, elles sont d'une beauté, d'une qualité et d'un génie particulier. Aujourd'hui si j'ai un vœu à faire, c'est d'écouter notre maitre jouer le luth sur scène seul sans paroles ni orchestre ni instruments d'accompagnement. D'avance mille MERCI et longue vie à toi
Pour notre bien aimé ABDELWAHAB DOUKALI.Très cher MOUSIKAR, pour moi et mon ami Mohammed Mokhtari ainsi que le Dr Gatra Abdelaaziz et tant d'autres, tu es et tu resteras le plus grand chanteur-compositeur de notre époque.J'ai eu le plaisir de te serrer la main à deux reprises (Une foi à Montréal) il y a longtemps et une autre fois à Paris (dans un restaurant ), je ne sais pas si tu te rappelles. Mais la n'est pas le problème car une vedette comme toi doit être à juste titre reconnue et saluée par des milliers de FANS qui t'aiment et qui te glorifient.En passant sur ton site j'ai pensé qu'il est tout à fait normal de te glorifier et te dire que nous t'aimons et que tu as marqué nos cœurs et nos esprits et marqué aussi la chanson marocaine et arabe.Que Dieu te prête longue vie.Tu demeureras le meilleur et inoubliable malgré le temps et les années.Abdelhak
Notre Cher grand maestro si Abdelwahab DOUKKALI,Je voudrais d'abord vous dire mes remerciements de nous rendre heureux, moi et nombreux de vos "fans", ces gens et je sais qu'ils sont nombreux, à vous admirer, pour ce que vous faites dans votre domaine, l'art de la chanson, mais aussi pour ce que vous êtes, un être authentique et sensible, des éléments que tout un chacun perçoit à travers vos chansons, qui nous ont bercé et qui continuent de le faire, avec toujours une émotion qui ne faiblit jamais.Vous êtes pour moi, un des rares grands artistes de la chanson dans le monde arabe et dans le monde dans l'absolu.Que Dieu le tout puissant vous protège et guide vos pas vers le chemin le meilleur, pour le bonheur de tous.Nous vous aimons et vous admirons sans limite.Dr Zoubir NAJIB, Cardiologue
C'est avec une grande joie de me trouver face à un site que j'ai beau chercher il y a très longtemps.Abdelwahab Doukkalin c'est un personnage mythique pour moi, j'ai écouté sa voix il y a très longtemps à ce jour la j'étais encore enfant, ( la mélodie était ya el ghadi fitonobil). Je l'ai entendu une deuxième fois j'étais adolescent plein de sentiments et de tristesse ( et la chanson était dar li hnek dar mkabletha dar kdima houbbi el awal aaraftou fiha). Un échec d'amour a provoqué le métissage de mon âme avec celle de la mélodie citée. Je n'ai qu'un seul souhait dans ma vie artistique c'est d'écrire des paroles en arabe pour que notre grand chanteur Abdelwahab les chanterai un jour avec sa propre mélodie. ( je suis professeur de lettres arabes. Algérie de la ville d'Ain Témouchent) by.

mercredi 12 août 2009

Latifa Raafat لطيفة رأفت

Latifa Raafat لطيفة رأفت
Latifa Raafat est grand nom de la musique marocaine. Cette grande dame de la chanson a marqué toute une génération.De " Khouyi " , " Ana Fi Arek ya yamma " ou " Maghyara " jusqu’à sa reprise récemment de quelques joyaux du patrimoine musical de notre pays.Latifa Raafat a toujours chanté pour son public marocain encore nombreux. Elle n’a jamais été tentée par les projecteurs de l’Egypte ou du Golfe

jeudi 8 janvier 2009

Mohamed El Hayani


Mohamed El Hayani : D’où était-il originaire?
El Hayani, de son vrai nom Si Mohamed LAHYANI - Qu'Allah ait son âme en sa miséricorde - né à Casablanca en 1943 et décédé le 23 Octobre 1996 à l’Hôpital Ibnou Sinaa à Rabat, avait un père prolétaire loyal, docile, illettré, indulgent et très pieux. Sa mère, encore vivante, est une femme d'intérieur, conciliante, dominante et attentive, et aussi méfiante et farouche.
Feu Si Mohamed El Hayani était donc le produit d’un couple ordinaire et modeste où rien ne lui permettait de recevoir ce qu’il avait donné, sa vie durant. Dans ce milieu naturel, nulle chose ne laissait présager qu'on pouvait y acquérir ce qui conduisait à devenir un homme public.
Ses parents, descendants d'une famille Charkaouya qui avait quitté, il y a plusieurs générations Boujad, se déplaçant au gré des événements jusqu'à traverser l'Atlas, pour enfin s'implanter dans une oasis appelée Skoura, avaient, dans les années vingt et trente, fait le chemin inverse pour venir s’installer à Casablanca.
La tribu de Skoura des Ahl El Ouest est située entre Ouarzazate, la ville du cinéma et Kalaât M'gouna, connue pour son Moussem des roses. Le Dchar natal des parents du défunt, Douar Ait Ben Cherki, où des ruines témoignent de la grandeur des anciens, est un hameau d'habitations en dur, dépendant de la Machyakhat Amazzaourou, fraction Lahyaina, d'où le nom patronymique LAHYANI
Un chanteur d’une trempe exceptionnelle
Depuis son lancement, Si Mohamed El Hayani avait multiplié succès après succès. Il a été tout le temps classé parmi les premiers chanteurs au Maroc. Il avait toutefois marqué son parcours que l'on ne peut qualifier ni de carrière ni de métier par des sorties fracassantes.
On le sait, au Maroc, la chanson est une chose abstraite qui ne donne lieu qu'au paiement d'une somme d'argent, sous forme de cachet ou de forfait, ne conférant aucun droit de propriété au chanteur qui peut, en plus, être dédoublé. C'est-à-dire que n'importe qui a toute latitude d'enregistrer ce qu’il a interprété, de son vivant ou après sa mort, avec seulement l'autorisation du détenteur de droit d'auteur, en l'occurrence le parolier, le compositeur ou le producteur.
En marquant son dernier retour dans l'espace artistique, le 2 décembre 1991, après une retraite forcée, lors d'une soirée organisée avec un éclat au Royal Mansour à Casablanca, il s’était définitivement imposé par une renaissance mélodique triomphale.
Il avait une enfance normale
De sa petite enfance à l’âge où il s’était pris en charge, les siens remarquaient chez Si Mohamed, d'un physique charmant, son calme, sa manière de soigner son look et son attitude à se satisfaire de peu ; il se coupait bien les cheveux, et à longueur de journée, il se lavait et s'habillait au mieux qu'il pouvait, sans user du tapage, comme le faisait son frère aîné, pour réclamer des vêtements neufs à l'occasion des fêtes.
Il avait grandi dans une famille où on mangeait à sa faim, tenu au chaud; ce n'était pas la fortune ou la misère, juste le nécessaire pour vivre décemment. Durant son enfance, et, par la suite, son adolescence, il s'affirmait dans cette ligne de désintéressent et d’indifférence. La facilité et la négligence constituaient sa préférence. Devant des situations délicates ou complexes, il optait pour l'abandon ou la résignation.
Ingratitude
Au fur et à mesure que Si Mohamed El Hayani fréquentait les hautes sphères, et à force de côtoyer des gens de grandes familles, la belle vie, le confort et les décors attrayants l’attiraient, forgeant en lui le goût du luxe. Ce point faible a été exploité par ses détracteurs pour le saper, sans vraiment atteindre sa célébrité, toute réussite suscitant automatiquement des jalousies et des convoitises, cela étant évident.
D'un caractère étranger au milieu professionnel où il évoluait, il subissait coup après coup, avec fureur et sans pitié, et cumulait intérieurement les effets néfastes de ces frictions, sans aucun moyen efficace d’amortir ces chocs; il ne s'en inquiétait même pas, mais il en était stressé jusqu'au bout.
Une quinzaine d'années avant sa mort, il s’était bêtement tombé dans un piège que ses ennemis lui avaient soigneusement tendu ; sciemment préparé, ce gouffre était catastrophique pour le restant de sa vie. Sans le savoir, il s'est jeté dans la gueule du loup, sous l'emprise d'un amour trompeur et nuisible ; il résistait de toutes ses forces, dans le chagrin et en silence.
Le fait que la profession ne lui ait pas rendu un hommage posthume, après sa mort, est une certitude de cet acharnement.
Les secrets de la gloire
Lorsqu'on avait découvert que sa voix était un don divin, il ne faisait rien pour se faire valoir : au lieu de brûler les étapes pour se lancer, il attendait patiemment les choses venir vers lui, n’exprimant aucune ambition, et ne manifestant pas de prétention. Il s’était toujours contenté de son rôle de chanteur, ne cherchant pas de cumul.
Il allait doucement mais sûrement; avec l’avènement du petit écran, sa gloire le surprit. Personne ne pouvait plus nier sa célébrité en tant que chanteur.
Il n'a jamais été le genre à guetter les occasions ou à en profiter à fond, lorsqu'elles se présentaient spontanément. Il n'était pas, non plus, animé de l'esprit d'assisté ; la sauvegarde de sa dignité l’empêchait de courtiser les gens.
Parcours
Il n'est pas aisé de retracer le parcours de feu Si Mohamed El Hayani, tellement son oeuvre artistique était abondamment diversifiée et progressivement dispersée, de sorte qu'il s'était distingué, dans le domaine de la chanson, par un accomplissement persévérant, mais sans précipitation, aucune ; la description par étapes de sa carrière semble mieux convenir pour présenter son itinéraire.Ainsi, il a débuté dans le métier, après un bref passage au conservatoire municipal de Casablanca, par l'interprétation de sa première chanson en compagnie de l'orchestre de la Radio de cette agglomération, métropole d'où il était natif. Auparavant, et depuis sa petite enfance, il avait découvert sa vocation, en chantant passionnément Mohamed Abdelwahab et Abdelhalim Hafed ; il s'était avéré que sa voix était un don divin ; un professeur avait indiqué d'ailleurs qu'elle n'avait nullement besoin d'être travaillée. C'était un atout formidable pour son avenir Le déclenchement de sa carrière s'était produit lorsque, en 1961, l' avènement de la boite magique, qu'est la télévision, aidant, Si Hamid Benbrahim avait cru en lui ; il faisait alors partie de la chorale de l'orchestre national. Des coups de pouce de Si A.T. El Alj & Si A.Chenguiti n'étaient pas suffisamment énergiques pour un vrai décollage ; il ne restait pas moins que ces différentes tentatives constituaient la première étape dudébut de carrière de Si Mohamed El Hayani.Son départ à l'improviste pour le Caire, une fois lancé son cri d'alarme, avait pris une tournure dans sa vie d'artiste montant et prometteur. Il était parti rencontrer les grands et en côtoyer les meilleurs, voulant entrer par la grande porte dans la profession. Ce fut pour lui une élévation d'esprit et un enchérissement indéniable pour avoir beaucoup plus de confiance en lui. Il avait regagné la patrie, la tête haute, armé d'une bonne dose de réalisme pour embrasser de vrai son métier de chanteur ; cette seconde étape, sans bruit ni tapage, le mit en bonne disposition pour se mettre au service de la musique.Grâce à sa collaboration avec les grands compositeurs et chefs d'orchestre, en l'occurrence, feu Si Abdeslam Amer et Si Abdelkader Rachdi, ainsi que sa coopération avec Si Abdelati Amenna, Si Abdelkader Ouhbi ou Si Abdellah Issami, le point de départ de sa carrière était définitivement marqué. En un laps de temps, il devint à la fois confirmé et renommé, sa célébrité ayant pris des coups d'accélérateur. Il décida alors d'entreprendre sa première tournée à l'étranger, portant son choix sur le pays voisin où il avait émerveillé le public algérien, par ses passages à la télévision et les nombreuses soirées publiques organisées ici et là. C'était pour l'examen de passage pour démontrer sa maîtrise dans le domaine de la chanson, en tant qu 'interprète artistement apprécié et hautement valorosé.Entamant l'étape suivante, au retour, il forma un trio avec le parolier Si Ali Haddani et le compositeur Si Hassan Kadmiri ; il en résulta des succès répétitifs qui se suivaient et ne s'arrêtaient pas : un travail biensélectionné et raffiné. Ce fut le disque platine, puis le disque d'or, la décoration par le Président Bourgiba, et un début au cinéma, suivi de sa consécration meilleur chanteur de l'année : un événement capital pour savie. Il en devint une star parmi les quelques noms qui occupaient une bonne place dans le milieu professionnel, sans un statut défini, certes.Vint ensuite une période sombre où il s'était complètement retiré du champ pour donner libre cours aux autres, à la grande surprise de ses nombreux admirateurs qui jugeaient incompréhensive cette absence totale de la scène. Il s'était isolé pour procéder à un examen de conscience, en analysant son bilan et en en évaluant les côtés positifs et négatifs ; durant plusieurs mois, il ne faisait que méditer, allant jusqu'à intriguer ses concurrents ; il en était heureusement sorti en se ressaisissant lui-même pour se lancer ànouveau.Le dernier épisode de sa vie artistique, en reprenant son travail, avait révélé son couronnement, puisque il devint le chanteur le plus populaire par son style ; l'encouragement de son public qu'il charmait à tous les coups,était tellement remarquable que son lien avec l'art devenait irréversiblement solide. C'était le moment fort où il avait atteint sa gloire, de sorte qu'il ne vivait plus que pour la chanson, surtout enluthiste. Il acquit la qualité de superstar bien aimée. Sa notoriété l'incitait à entamer de grandes tournées dans le monde arabe, en Europe et en Amérique. L'honneur d'être apprécié à sa juste valeur dans les soirées mondaines de la haute sphère concrétisa son succès. Toutefois, cette grande période a été entrecoupée par sa maladie, accompagnée d'un talonnement qui lui causait énormément de problèmes. Il en avait grandement souffert.Toujours est-il qu'il était parti en laissant un répertoire de 34 chansons de meilleurs choix et de bon goût, presque toutes très agréables à écouter.

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Naima Samih


Naima Samih : était, samedi 5 octobre, l’invitée de l’émission de 2M « Assahratou lakoum ». Un « petit » hommage a été rendu à cette grande dame de la chanson marocaine. « Petit » parce que Naima Samih mérite mieux. L’émission a été rehaussée par la seule présence de cette diva.
Le plaisir de la revoir et de la voir s’exprimer sur la télé, a fait oublier les cafouillages et ratages de la présentatrice. Naima Samih est une voix authentique, unique, inégalable. Beaucoup l’ont imitée, mais ne sont jamais parvenus à l’égaler. Naima Samih, c’est 30 ans de présence sur la scène. Car Naima (c’est tout simplement par son prénom qu’on l’appelle affectueusement) n’a jamais souffert de l’usure du temps.
D’origine sahraouie, Naima commença à chanter à l’âge de 9 ans. « A l’époque, se souvient-elle, j’étais à l’école et je chantais sans cesse. On avait peur que je contamine mes camarades de classe ».
Elle quitta l’école prématurément et alla travailler chez une couturière. Là aussi, son amour pour le chant prit le dessus.
C’est au début des années 70 qu’elle fut révélée à ses concitoyens. C’était lors de l’émission de feu Abdelkader Rachdi « Mawahib », là par où sont passées plusieurs stars de la chanson marocaines, telle Rajae Belemlih.
Dans les années 80, le monde arabe fit connaissance avec Naima. Hospitalisée pour une grave intoxication, elle eut le temps de répéter alors sur le lit Yaka Ajarhi. La chanson fit un tabac. Naima la chantera un peu partout dans le monde arabe et dans plusieurs pays européens. Une star était née.
Naima, qui en a vu durant sa vie de toutes les couleurs, donne souvent l’impression de chanter ses propres peines.
L’« Edith Piaf » marocaine Voix douce et mélancolique, l’« Edith Piaf » marocaine a toujours eu le sens de l’humilité. En dépit de ses succès et de sa remarquable renommée, elle a toujours su garder la tête sur les épaules. L’Egypte, fief de la chanson arabe, ne l’a jamais attirée. « J’estime, dit Naima, que l’on peut réussir et se révéler au monde à partir de son pays d’origine sans avoir à émigrer ».
Elle a côtoyé les plus grands paroliers et compositeurs marocains. Tous, les vivants comme les morts, ont eu beaucoup d’estime pour elle. Tout comme le public marocain qui lui a toujours témoigné amour et respect.
Naima, c’est aussi l’histoire d’une femme à part qui, plus que n’importe quel autre artiste, a souffert de la rumeur. Combien de fois on l’a donnée morte ! Combien de fois on l’a accusée de s’adonner aux drogues ! Mais Naima a appris à traverser les moments les plus difficiles grâce à sa foi et « ridat al waladine », comme elle dit.
L’une des phrases préférées de Gainsbourg était : « La laideur a ceci de supérieur à la beauté : elle dure ». Heureusement que le bonheur consiste dans le constat inverse. Car il est des beautés qui durent, perdurent, s’épanouissent même avec le temps. Naima Samih est de celles-ci.

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Abdelhadi Belkhayat


Abdelhadi Belkhayat : Né en 1940 à Fès, Zougari El Idrissi Abdelhadi, dit Belkhayat, a quitté trés tôt sa ville natale pour s'installer à Casablanca. Une audition à la radio, rue l'Brihi, le pousse rapidement sur le devant de la scène. Dominée à l'époque par Mohamed Fouiteh, Maâti Benkacen, Brahim Alami. Il réussit à imposer son style avec sa voix chaleureuse et ses mélodies d'influences orientales. Il représente la nouvelle génération avec Abdelwahab Doukkali, Latifa Amal, Mohamed Hayani. Une génération fascinée par l'Egypte et ses Oum Kalthoum, Farid El Atrach et autres Abdelhalim Hafez. Ce pays avait recu a bras ouverts Sabah la libanaise, Warda El Jazaereya et bien d'autres. Ce qui décide Belkhayat à partir effectivement à la conquête du pays des pharaons et espère trouver une place au soleil. Il s'inscrit au conservatoire supérieur de musique arabe du Caire et trouve tant bien que mal sa place dans cette jungle dominée par certains auteurs et compositeurs. Mais c'est la grande déception qui l'attend. Le dilemme étant de chanter en misriya ou rentrer bredouille. Il choisit la deuxième option. Les trois années (entre 1965 et 1967) passées là-bas lui ont permis malgré tout de se faire connaître du public égyptien. Beaucoup d'égyptiens se rappellent encore de son passage et regrettent qu'il ne soit pas resté. Belkhayat, lui n'a pas regretté, puisqu'il a accumulé succés et gloire tout en préservant son style original. Il est non seulement la coqueluche de toute une génération de marocains mais devient vite une star en Algérie, puis plutard en Tunisie et en Libye. En 1973, son Olympia à Paris rassemblera plus de gens sur le trottoir que dans la salle par manque de places. A cette même époque, il tente une carrière cinématographique avec deux rôles proposés par le réalisateur marocain Abdellah Mesbahi :"Silence sens interdit" (1973) et "où cachez-vous le soleil?" (1979) où il partage la vedette avec Abdelwahab Doukkali. Ces films, tournés entièrement au Caire, sont restés inédits au Maroc. Pendant ce temps, il multiplie les collaborations avec des auteurs comme Ahmed Tayeb Elalj et Abderrafiî Jaouahiri et son compositeur favori Abdeslam Amer qui ont su populariser son côté classique tout en lui apportant une touche chic et romantique. El Qamar el ahmar, Fi Qalbi jarh q'dim, Aouni nensak sont de grands classiques et font désormais partie du patrimoine collectif marocain. La voix forte de Belkhayat présente l'avantage de s'adapter à différents genres musicaux. Il peut passer sans complexes de la plus difficile qassida de Mohammed Abdelwahab au plus populaire des airs de Hocine Slaoui. Le succès continuera jusqu'à la fin des années 80 où il entame une période mystique et se consacre exclusivement aux psalmodies coraniques. Il se retire dans une mosquée casablancaise et fait l'imam pendant quelques années. Ses fans, pendant ce temps, continueront à répéter le refrain de son qitar El hayat, son dernier véritable succés, tout en le considérant comme le dernier mythe marocain vivant, au même rang que Nass El Giwane ou Jil Jilala.En cette année 2000, Abdelhadi Belkhayat décide de ne pas s'arrêter là et reprend la chanson pour satisfaire un public toujours demandeur. Il promet un album pour l'année prochaine mais aussi une grande tournée à travers les villes du royaume

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